Sydney se pare de couleurs pour réchauffer la ville dans le début de l'hiver !

Le festival de VIVID dure du 22 mai au 6 juin, de 18h à minuit et attire des milliers de badauds.

Un petit aperçu en image mais la réalité est tout en mouvement, en son et en succession d'instants éphémères...

Autour de Circular Quay, de Darling Harbour et de l'Université, les bâtiments s'animent et deviennent multicolores...

Animations fascinantes, tantôt psychadéliques, tantôt futuristes.. Tantôt interactives, tantôt simplement hypnotiques...

Evidement, le fameux Opéra se met lui au aussi sur son 31 ! Il revêt ses habits de lumières... au sens propre !

Remarque: Les photos ne rendent rien en comparaison des réelles animations...

Pour vous donner une idée, voici la vidéo officielle des projections sur l'Opéra pour VIVID pour cette année. 

A bientôt !

Centennial Park est l'un des plus grands parcs de Sydney. Ouvert en 1888, il fait 189 hectares !

C'est l'un des immenses avantages de vivre en Australie, même en ville, la nature n'est jamais bien loin.

Cette immense poche de verdure dans le paysage urbain se trouve seulement quelques minutes de Bondi Junction, c'est-à-dire à deux pas de chez moi. Pourtant, je n'y avais pas mis les pieds avant hier... Heureseument, que j'ai finalement découvert cet endroit, et surtout ses nombreux habitants ailés....

Avant même d'apercevoir un quelconque animal, la végétation est déjà très sympathique. Regardez cette forêt de grande asperge ! Top !

Des chauves souris par centaines... Peut-être par milliers ? Elles peuplent ces grands arbres et somnolent à la cime... Mais même à l'heure d'aller se coucher, elles sont encore très bavardes et piallent à n'en plus finir avec leur petites voix stridentes... Je ne sais pas ce qu'elles peuvent bien se raconter !

Oh ! Un pélican ! On se croirait dans Némo !

On a aussi pu voir des nids ! Il y en avait des dizaines !

Et parmi la foule des canards, l'élégant cygne noir se distingue de la masse grâce à ses froufrous...

Et voilà, son compère avec 3 de ses rejettons ! Ah, les vilains petits canards... Ils sont finalement plutôt mignons avec leur duvet qui brille au soleil...

A bientôt les amoureux des oiseaux ! 

A moins que vous ne soyez plutôt ornitophobe ? Si c'est le cas, j'espère que cet article vous aura fait changer d'avis !

Visite de la White Rabbit Gallery, gratuite, une collection privée, en face de Central Park.

Cette collection d'art contemporain chinois offre une variété d'oeuvres originales qui choquent et qui sortent de l'ordinaire.

La visite est assez courte mais intéressante, un détour qui vaut le coup.

En sortant de la White Rabbit Gallery, je suis tombée sur Harrington Gallery, dans la même rue. Ce n'est que 2 pièces, alors jeter un coup d'oeil ne coute pas grand chose:

Et enfin, l'art me poursuis hors des galleries, même dans les rues....  Regardez ce mur que j'ai vu en rentrant à la gare.

Aujourd'hui, grande ballade cotière matinale de petites criques en petites criques, de palmier en vue sur la ville...

De Roseville à Watson Bay, environ deux heures de marches agréables. 

Les dernières baies, notament Nelson Bay et Watson Bay, sont les plus jolies selon moi. 

De plus, bien que très mignones, les premières criques sont aussi assez sales, polluées de déchets, plastiques, cannettes et autres joyeusetés.

Une ballade que je conseille !

Bon week-end !

Evidement, aller au moins une fois à l'Opéra de Sydney était sur ma 'to-do list' depuis le début de l'année.

Lorsque j'ai finalement regardé la calendrier de la programmation, je venais de voir l'extraordinaire film sur Stephen Hawking, 'The theory of everything' qui avait réanimé ma fascination pour l'univers, sa création, sa destruction, la physique quantique, l'infiniment grand et l'infinement grand... C'est donc dans un état un peu second que je lisais le programme quand une ligne a attiré mon regard: " An evening with Stephen Hawking" (une soirée avec Stephen Hawking). En fait,on m'a expliqué qu'il ne se déplacerait pas en physiqueent mais qu'il 'skyperait' le public en direct et que sa fille, Lucy Hawking et son ami, le professeur de physique Paul Dave feraient le déplacement.

Ni une, ni deux, je cède à la pulsion et j'achète ma place pour le samedi suivant (25 avril).

J'entre enfin à l'intérieur de l'Opéra House. En réalité, je trouve que l'intérieur est bien moins impressionant que l'extérieur. Le style reste cohérent, moderne et épuré, qui s'adapte à toute les circonstances. Je trouve que ça manque tout de même un peu de chaleur et de personalisation.

Dans la salle elle-même, bonne surprise, l'organisation des spectateurs est très démocratique. Contrairement à certains vieux théâtres parisiens oû certaines places ont une visibilité réduite, ici, même en étant éloigné, on a toujours un très bon point de vue. Je n'ai pas pu prendre en photo l'intérieur de la salle car c'est interdit.

Quant à la prestation en elle-même, si je peux être tout à fait franche avec vous, lecteur, j'ai été un peu déçue. Je ne pense pas y avoir appris grand chose. Cela est surement dû à mes exigences trop importantes. De plus, pour 'me préparer' à cette soirée, j'avais regardé plusieurs excellents documentaires (que je vous conseille chaudement, voir ci-dessous) sur le sujet et il était donc difficile de rivaliser avec ce que je venais de voir. 

De plus, je comprends la difficulté de satisfaire tout le monde dans un évènement de ce type, destiné au grand public, dont le niveau de connaissance est très de varié ( de proche de zéro aux experts). Cependant, j'ai malheuresement perçu la conférence comme étant proche d'un coup marketing pour nous faire acheter les divers livres et films des protagonistes de la soirée, dommage !

Mon jugement surêment sévère, et dans l'ensemble, je ne regrette pas d'être allé à cet évènement mais j'ai veux être honnête avec vous.

Si l'événement à l'Opéra m'a un peu déçu, ce n'est pas du tout le cas de Stephen Hawking lui-même: sa vie et ses oeuvres sont tout simplement fascinants. Donc, les films, téléfilm et documentaires qui en découlent sont passionants: en voici une sélection:

 à voir absolument !!

- L'incroyable film "Une merveilleuse histoire du temps"(2014) (The theory of Everything), sur la vie de Stephen Hawking, je vous mets ici la Bande d'Annonce (VOSTFR):

-La non moins incroyable série de documentaire:  "Into the Universe with Stephen Hawking" (2010), conté avec la voix de Bénédict Cumberbatch, ce demi-dieu qui interpéte Sherlock. En anglais.

Épisode 1: Aliens (45 min)

Èpisode 2: Time Travel (45 min)

Épisode 3: The story of Everything (120 min)

-Le téléfilm de la BBC:"Hawking"(2004) sur la jeunesse du petit génie, interprété par Benedict Cumberbatch, (encore lui !). Ce téléfilm est un peu moins bien que le film alors peut-être qu'il vau bien le regarder avant pour ne pas être déçu. En anglais, sous-titré anglais.

-Vous avez même accès en ligne à la présentation que j'ai vu en live ! 

Bon visionage !

Et dites moi: que pensez-vous des extra-terrestres ? des voyages dans le temps ? de l'orgine et la fin de l'univers ? 

Double Bay est un quartier à 2 pas de chez moi, pourtant je n'y avais pas encore mis les pieds ! 

Maintenant que j'y ai remédié alors voici un petit aperçu du lieu...

Avec ma famille australienne, nous avons profité de l'aprés-midi ensoillé pour une bien sympathique sortie en vélo...

A bicyclette....

On a fait du lèche-vitrine devant le magasin de jouet....

Comme à leur habitude, les australiens font du sport...

Et pour finir l'après-midi en beauté, nous avons eu droit à des glaces faites maison...

françaises !

Ce sera poire-noisette pour moi, miam !

Adresse : 1/5 Knox Lane, Double Bay NSW 2028, Australia

A bientôt !

La toute petite île de Cockatoo est tout de même la plus grande de la baie du port de Sydney. Elle fût tour à tour une prison (de 1839 à 1869), puis un site de chantier naval naval, d'abord civil (1857 à 1913) puis militaire (1913 à 1991) avant de devenir un site inscrit au patrimoine mondiale de l'Unesco (depuis 2010).

Aujourd'hui, l'île appartient au Sydney Harbour Federation Trust, une société qui tente de la revitaliser en y organisant des évènements, expositions, nuitée en camping, séjours pour les jeunes... 

Cependant, cela ne suffit pas à faire de Cockatoo Island un endroit passionant à visiter selon moi. Il s'agit simplement, pour le dire sans détour, d'une ruine de prison et de chantier. On peut faire plus glamour, et plus intéressant.

Peut-être que mon avis aurait été différent si j'avais pris l'audio-guide explicant l'histoire de île, mais ce n'était pas le cas... Je n'ai donc pas vraiment compris l'engouement pour ce lieux.

Info pratique: L'île est accessible en 20 minutes de Circular Quay par le ferry classique, c'est en transport en commun.

Quelques photos de l'exposition de chaussures: (Spéciale dédicace à une amie fanatique):

Infos pratiques: Le musée de situe dans Pyrmont, au centre de Sydney, l'entrée au tarif étudiant vaut 8 dollars et elle les vaut.

Le marché aux poissons de Sydney est considéré comme un "must-see" de la ville. Je suis donc allé y jeter un coup d'oeil. 

Dans mon imagination, il s'agissait d'un lieu mignonet, quelques petits stands au bord de l'eau avec des endroits sympathiques pour déguster du poisson frais. J'en étais presque à imaginer le village de pêcheur...

La réalité est un peu moins glamour.

Le marché aux poissons est en réalité très industriel.

Un gros bâtiment abrite des poissoneries, quelques restaurants, plutôt type fast-food, et dans les coulisses, on nettoie et empaquette surement la pêche du jour pour l'exporter à droite, à gauche.

Le lieu grouille d'activité... Les employés, les bras chargés de cartons en polystyréne rempli de coquillage, chargent et déchargent les camionettes sur le parking.

Je ne peux pas vraiment me plaindre, la diversité sous-marine est au rendez-vous. Cependant, certains produits sont importés, d'ailleur en Australie, de Nouvelle-Zélande ou de plus loins encore.

Enfin, j'ai tout de même eu le droit à mon assiette de poisson et de fruit de mer, délicieuse et à partager, avec vue sur le port.

En fin de matinée, les touristes étaient encore rares et la gallerie commerçante avec les poisseneries un peu déserte. Mais dès que l'heure du déjeuner approche, les touristes, majoritairement asiatiques sont arrivés en nombre et vous vous sentirez moins seuls.

Bonne journée les matelos !

J'habite désormais à proximité de Bondi Junction, c'est-à-dire à moins d'une demi-heure à pied de la fameuse plage de Bondi. Samedi dernier, je suis donc partie en exploration de mon nouvel environement, profitant de la douceur de l'été indien à l'australienne.

Le long de la promenade de Bondi Beach, qui est une longue plage, on trouve ces fresques: qu'en pensez-vous ?

Imaginez le bruit des vagues, le caresse de la brise dans vos cheuveux et le soleil qui rèchauffe votre peau et vous y êtes presque !

Malheureusement aujourd'hui, la météo n'est pas aussi clémente alors au lieu de retourner à la plage, je vous partage ces images....

Bon week-end !

Samedi 14 mars, à la lumière du ciel étoilé, se tenait un concert gratuit et en plein air de l'orchestre symphonique de Sydney dans le Park de Parramatta. Paramatta se trouve à une heure de train (équivalent RER) de Sydney. Il s'agit d'une banlieue en cours de revalorisation économique et qui gagne en dynamisme. Comme un 2ème CBD de Sydney, on y trouve des bureaux, des sièges sociaux d'entreprises, etc. C'est un centre économique et commercial d'importance.

Pour en revenir au concert, le fait qu'il soit gratuit et en-dehors du centre ville de Sydney est une excellente initiative de démocratisation de la musique classique. Sur la pelouse en pente et naturellement en forme de gradins, le public écoutait dans une atmosphère bonne enfant. Les enfants jouent, les bébés braillent et les couples s'enlacent avec romantisme. Tous (sauf nous) sont arrrivés préparés, avec leur toile cirée à carreaux, leurs chaises pliantes et leur panier à picnic.

Le musique débute. D'abord seulement instrumentale, puis un opéra. N'aimant pas particulièrement la Castafiore, cette partie m'a moins plu. Un conseil pour la route: apportez un pull !

Conclusion: une petite sortie sympatique et surtout une occasion qui change un peu de l'ordinaire pour se retrouver entre amis ou en famille même lorsqu'on est pas un grand connaisseur de musique classique.

Crédit photo: moi.

Musicalement vôtre, 

votre petit polaroïde jaune.

Le thème de cette 37ème édition du Mardi Gras était "Passion" et la passion était bien au rendez-vous avec 10 500 participants à la parade, de Sydney ou venu d'ailleurs, observé par environ 200 000 spectateurs, le samedi 7 mars.

Pour vous donner un aperçu de l'ambiance de folie, jetez un coup d'oeil à cette vidéo promotionnelle trouvée sur Youtube:

Et parait-il que la fête continue du crépuscule à l'aube puis de l'aube au crépuscule jusqu'à une heure avancée de l'après-midi de dimanche...

Je n'ai pas tenu jusque là, j'avais un dèmènagement (le mien) pour occuper ma journée...

N.B: Je pense qu'il est interressant de noter que, si l'Australie acceuille des évènements de cette ampleur en faveur des LGBT et que la majorité de la population est favorable au mariage homosexuel (71% d'après un sondage effectué en juillet dernier), pourtant, ces unions ne sont pas légales.

Cela me semble très paradoxale surtout quand on peut observer au jour le jour les différences des mentalités franco-australiennes. Mais cela s'explique facilement par le gouvernement liberal au pouvoir, avec comme Premier Miistre le très socialement conservateur Tony Abbott, catholique et monarchiste.

Crédit photo: moi

Je crois que c'est mon nouvel endroit préféré dans Sydney !

Un zoo ?! Mais c'est banal, un zoo...

Sauf que ce zoo est un lieu à part, il est un peu spécial, un peu magique: un écrin de verdure dans la ville, une bulle de douceur bestial pas si loin de la sauvagerie policée de la ville qui s'inscrit en toile de fond.

Sa position, sur une colline, est idéale pour l'admirer sans avoir à en supporter les bruits et le stress. Et ça n'a pas l'air de déranger les girafes...

Le dépaysement  est donc garanti, d'autant plus que comme le zoo se situe sur la rive Nord de Sydney et que le centre-ville se trouve sur la rive Sud, il vous faudra, tel un explorateur, prendre le ferry pour y arriver. Une bonne façon de se mettre dans l'ambiance...

 Attention, débarquement dans un monde peuplé d'une faune inhabituelle !

Voila, en photos, un échantillon des artistes que vous pouvez venir admirer:

Ici, les zoologues veillent avec soin sur leurs petits protégés:

Il y a aussi beaucoup de volontaires (retraités, étudiants, etc) qui y travaillent  et qui sont à la disposition des visiteurs pour leurs faire toucher un lézard à langue bleu ou leur donner des détails de haute importance sur le régime alimentaire du wombat.

Quoi ?! Des télécabines dans un zoo ? Mais qu'est-ce qui leur prend ? Va-t-on pouvoir faire du ski avec les pingouin ?

Que nenni !

Il y a simplement une télécabine pour vous permettre de remonter le zoo qui est construit très en pente... Prendre de l'hauteur, c'est aussi l'occasion d'avoir une autre perspective sur les animaux et sur la ville.

Ce guépard en liberté a été la source d'un cri de terreur... puis d'une crise de rire...

En effet, ce guépard, avec sa pause nonchalante n'est qu'un leurre pour les imbéciles comme moi, qui n'arrive pas à distinguer les statues de la chair et des os...

Et en bonus, la petite cerise sur le gâteau, celle qu'on attendait pas mais qui parfait le tableau de cette journée idyllique: la plage ! Cette petite plage se trouve collée au zoo, déserte, entourée de nature et avec vue sur la skyline de Sydney. On ne pouvait rêver mieux pour finir la journée qu'un petit plongeon après la fermeture du zoo.

J'ai trouvé un coin de paradis !

Crédit photo: moi

Je vous écris depuis ce moment spatio temporel un peu particulier, un moment suspendu entre 2 années. Ici, à Sydney, nous sommes déjà en 2015 mais vous, (espèce d'arriéré), êtes encore pour la plupart en 2014.

Pendant ce moment charnière, je voulais vous souhaiter à tous, chers lecteurs, une belle et heureuse année 2015:  soyez comblé par le bonheur, l'amour, la santé et le succès !

Sydney nous a tenu en haleine en nous donnant un avant-goût du spectacle à 21h, avec disons le feux d'artifice pour les enfants, qui iront se coucher sans être déçu. Un autre intermède vers 22h40 permet d'en réveiller quelques uns et d'attiser la curiosité...

Enfin, à minuit, BOUM BOUM BOUM, explosions sonores et visuelles, le ciel se remplit de couleurs... Sans aucun doute le feu d'artifice le plus impréssionant de ma vie ! Tout le monde est unanime, ça valait le coup !

Par contre, les photos, elles, ne valent pas le coup, alors, j'ai préféré regarder en vrai plutôt que d'essayer d'immortaliser... C'est bien mieux en réalité, croyez moi, sur parole !

                  *** Emotions & embrassades:  Happy 2015 à distance !! ***

Pour jouer les prolongations après toutes les festivités du 24 et du 25 décembre, les anglais ont inventés Boxing Day. Boxing Day est un jour férié qui a lieu le 26 décembre, idéal pour se reposer après les fêtes.  Signifiant littéralement "le jour des boîtes", Boxing Day est à l'origine un grand jour de soldes pour dépenser tout l'argent que vous avez reçu pour Noel.

A Sydney, vous avez plusieurs activités populaires pour profiter de Boxing Day:

3) A l'anglaise, allez parier sur les courses de chevaux au stade équestre de Randwick, en face de l'université UNSW. Avec un passeport étranger, l'entrée au stade était gratuite et j'ai choisi cette dernière option.

Bilan de mon Boxing Day australien:  un gain de 1,4 dollar, du soleil, des dadas, des

froufrous ... Que demander de plus ?

                                           *** Happy Boxing Day to everyone ! ***

Soyez prévenu, cet article a pour unique but de poster des photos de plages et de soleil et de vous rendre jaloux.

Palm Beach est la plage la plus au Nord de Sydney et il faut compter une heure et demi en bus pour y arriver.

Elle est appellée comme ça car, d'en-haut,  avec un peu d'imagination, la terre entre les 2 baies ressemble à un palmier.

Avec un peu de hauteur, vous pouvez jouer aux jeux des différences entre les 2 baies: à gauche, l'eau est calme, pas de vent, pas de surfeur, la plage est fine, le sable est blanc... à droite, les vagues se déchaînent, la brise caresse votre visage, les surfeurs s'en donnent à coeur joie, la plage est plus large, le sable orangé...

La ballade à Palm Beach est agréable et, parfois, pendant la bonne saison et avec de la chance, les touristes attentifs peuvent apercevoir des baleines, ce ne fût pas notre cas...

Pas de quoi entamer la bonne humeur d'un dimanche ensoileillé !

Plus de 100 sculptures sont dispersées le long de la balade côtière entre la plage de Bondi et celle de Tamara, pour le plus grand plaisir des yeux. En effet, l'exposition ‘Sculpture by the Sea’ a débuté cette année le 23 octobre et durera jusqu'au 9 novembre.

Ayant lieu au début de l'été, tous les ans depuis 1997, cette exposition gratuite et en plein air est la distraction idéale pour une sortie en famille, en amoureux, entre amis et même en solitaire.

Cela explique pourquoi, victime de son succès, l'exposition attire une foule très compacte durant les weeks-ends. Pour éviter les cris, la promiscuité et une potentielle crise d'ochlophobie, l'astuce est de venir pendant la semaine, ou bien  très tôt le matin; vous aurez ainsi le loisir d'admirer paisiblement les sculptures présentées.

Variées, souvent abstraites, parfois figuratives, les oeuvres ont pour point commun de sublimer le paysage côtier déjà magnifique. Les artistes, australiens et étrangers, semblent avoir été insipirés par les lieux et la mer et la faune sont des thèmes populaires: les promeneurs croiserons donc fourmis et rhinoceros, cheval, paon et autres volatiles. On peut aussi noter la fibre écologique de par les matériaux utilisés: naturels ou de récupérations, par exemple bouchons en plastique ou vieux jouets,  mais aussi plus explicitement avec une reflexion sur la fonte des glaciers.

La tendance est aussi aux sculptures interactives où le spectateur est au coeur de l'oeuvre, que ce soit en l'incitant à prendre selfie, il devient alors la sculpture lui-même ou en le confrontant à ses multiples reflets dans une pièce-miroir. Enfin, le visiteur pourra lui même recenser sa visite en passant sous la grande arche qui compte les visiteurs, il devient alors acteur de l’exposition. 

Ludique, cette excellente initiative rend les arts accessibles à tous et nous offre un pur moment de poésie. A ne pas manquer !

Article aussi publié sur lepetitjournal.com, le mercredi 29 octobre.

Cachée dans les Royal Botanic garden, la maison du gouverneur de New South Wales (NSW, région de Sydney), de style néo-géothique, ne se pas visite pas librement car l'actuel gouverneur y habite toujours ! Cependant,  des visite guidée gratuite d'environ une heure ont lieu toutes les demi-heure les vendredi et les week-ends et vous permettront d'y pénétrer en toute légalité.

• Mrs Maquarie's chair: 

Mrs Macquarie's chair est ce canapé de pierre où la Elisabeth Macquarie, 2ème femme du 5ème mais du plus célèbre gouverneur d'Australie, le général Lachlan Maquarie, aimait se reposer et admirer la vue sur la baie

Un peu de culture ? Allons jeter un coup d'oeil au musée de la police et de la justice de Sydney. Petit musée à quelques mètres de Circulat Quay, il n'est ouvert que les weeks-ends de 10 a 17h et l'entrée coûte 5 dollars avec la réduction étudiante.

Le musée présente rapidement l'histoire de la création de la police en Australie. On y apprend, entre autre, qu'il aura fallu attendre 1971 pour qu'un aborigène devienne policier en Australie, preuve s'il en faut, que la discrimination, même institutionelle, fais partie de l'histoire très récente !

Le musée nous offre aussi ne reconstition d'une salle de tribunal, de cellule de prisonnier et d'un commissarait, mais il laisse surtout une large place aux faits divers de l'époque, associant pour nous  differents criminels avec leurs photos et leurs histoires, toutes plus rocambolesques et macabres les unes que les autres...

Si vous vous appelez Castle ou Agatha Christie et que vous cherchez de l'inspiration pour vos romans, n'hésitez pas à faire un tour dans ce musée !

Vendredi soir, je suis allé au night noodle matket qui à lieu à l'occasion du mois de la good food, un concept australien. Le noodle market a lieu cette année tous les soirs depuis le 10 et jusqu'au 26 octobre dans Hyde park, au coeur du CBD de Sydney. Le principe est simple: manger de la nourriture asiatique dans un cadre festif avec musique et lampions à gogo.

Les poînts positifs:

-une ambiance bonne enfant,

-l'occasion de retrouver des amis,

-quelques lampions colorés,

-de la musique,

-du choix dans les differents plats asiatiques proposés.

Les points négatifs:

-faire la queue pendant des plombes,

-au final manger dans l'herbe un plat asiatique

-vous auriez pu manger pour le même prix dans un restaurant .

-la foule compacte car le festival n'est pas si grand: il n'occupe qu'un quart du parc. 

-la frustration car vos avez envie de tout gôuter mais vous ne pourrez pas ccar il faut meriter un plat à cause de l'attente, et, les stands vendent souvent des plats copieux et non pas de petits bouchés pas chers qui vous auraient permis d'aller de stand en stand.

Cela ne m'a pas empêché de passér une bonne soirée, mais soyez-y préparés !

Il était temps que je décrive pour vous Newtown, le quartier où je passe le plus clair de mon temps car mon université s'y trouve au Nord de Newtown et j'y habite au Sud.

A Paris, le quartier étudiant par excellence est sans nul doute le quartier latin, sa myriade de prestigieuses universités et cette ambiance légerement snobidarde qui plait aux les intellos parisiens tout autant qu’aux touristes.

A Sydney, le principal repère etudiant, c’est Newtown. Rien d’etonant puisqu'il abrite la plus vieille universite d’australie: University of Sydney qui accueille pres de 50.000 etudiants. Cependant, leur ressemblance s’arrête la, car si le quartier latin est élitiste et nostalgique, Newtown est quant à lui vivant, cosmopolite et prône un mode de vie alternatif.

Décryptage des charactéristiques de ce quartier pas comme les autres !

L’activité de Newtown se concentre sur son artère principale: King Street; rue commercante qui est en le coeur. On y prend un café en journée, une bière en soirée. Son multiculturalisme se traduit par la diversité de ses restaurants: thai, chinois, mexicain, italien, turc, espagnol, libanais ou même tchèque ! Difficile de faire son choix d’autant plus qu’ils proposent souvent des menus attractifs le midi (7$) ou des formules spéciales pour les étudiants. Cette rencontre des cultures amène parfois à de drôle d’hybridation culinaire comme la présence de mayonnaise dans les sushis !

Artiste et un poil rebelle, voilà les mots qui viennent à l’esprit en regardant les graffitis colorés et politiquement engagés qui decorent le paysage urbain. L’un des plus célèbre est sûrement le mur marqué de la clèbre phrase ‘I have a dream’ où l’on peut voir côte à côte le visage de Martin Luther King et le globe terrestre.

On peut par ailleurs remarquer à Newtown, la volonté de vivre autrement, de manière plus responsable, plus juste. Le végétarisme y est en vogue et on peut y faire une bonne action que ce soit à la croix rouge ou à la boutique ‘Vinnies’ qui collecte des fonds pour l’organisation St Vincent de Paul. Symbole de cette mentalité positive, et légerement utopique, le restaurant ‘Lentils as anything’ propose aux clients de payer selon leur ressenti ou leur moyen.

Dans cet environnement un brin décalé, les tenues vestimentaires excentriques, les cheveux colorés ou les tatouage passent quasiment inaperçus. La tolérance de la communauté gays et lebiennes est aussi une composante importante: les bars sont “gay-friendly” et le célébre Imperial Hotel sur Erskineville Road propose des drag queen shows plusieurs fois par semaine.

Enfin, un zeste de parfum “vintage” flotte dans Newton, lieu idéal pour fureter dans les fripperies, les bric-à-brac, les magasins d’antiquité... On en repart avec des  livres de seconde main qui dégagent cette agréable odeur de papier usé, des vinyles ou une table chiné pour son salon. 

Newton est donc un patchwork de différentes cultures, de différents horizons. Chaque café, chaque boutique est une tâche coloré sur un tableau impressioniste: c’est un quartier qui se découvre et s’apprécie par touches !

Article aussi publié sur lepetitournal.com, le mercredi 24 septembre 2014.

Manly est une célèbre plage au Nord de Sydney. Pour s'y rendre, il vous faudra prendre le ferry une demi-heure depuis Circular Quay. La traversee est rafraîchissante, la brise souflant dans vos cheuveux tandis que vous regardez s'eloigner l'Opera House et le Harbour bridge...

Une fois arrivés a Manly, vous avez plusieurs options: lézarder sur la plage ou bien aller vous ballader alentour... Je vous conseille la 2ème car vous decouvrirez de petites plages bien plus mignones que la plage principale (voici, une parfaite illustration de l'adage: ce n'est pas la taille qui compte).

Chemin faisant, vous pourrez avoir l'impression d'etre coupé de la civilisation alors que vous êtes à peine a quelques minutes de la ville !

Vous decouvrirez aussi surement des panneaux indiquant la présence de bandicoots ( péramélidés en français, des petits marsupiaux qui ressemble à des souris) et de petits pingouins... Mais pour ce qui est d'en voir en chair et os, il faudra être très chanceux, ce qui n'a pas été mon cas... Manly est aussi connu pour sa population de seadragon, un poisson multicolore proche de l'hippocampe mais je n'ai pas pu le vérifier non plus...

Les ballades autour de Manly sont nombreuses et réputées pour être superbes, notament celle qui va de Manly a Split, que je n'ai pas encore eu le temps de faire. C'est sur ma liste !

C'était les vacances et le début de l'été: 2 bonnes raisons d'aller a la plage.. Sortant un peu des sentiers battus, je décide d'aller bronzer a Yarra Bay au Sud de Sydney, beaucoup moins célèbre que ses coupines Coogee, Bondi et Manly (les 3 plages les plus connues de Sydney)...

Alors quel verdict pour cet outsider ?

• Avantage: une plage pour baigneurs:

Yarra Bay m'a conquise car il s'agit d'une plage parfaite pour les baigneurs. Contrairement aux autres plages de Sydney, il n'y a pas de vague et donc on peut vraiment nager et pas seulement sautiller dans les vagues. De plus, pas de vague, ca veut dire pas de surfeurs, ce qui veut dire que vous avez la plage pour vous tout seul ! 

Pour comprendre cet argument, il faut que je vous précise que sur les autres plages les surfeurs règnent en maître et les baigneurs sont obligés de nager uniquement dans leur zone reserve c'est a dire dans de minuscules zones entre 2 drapeaux (meme pas 1/5 de la plage, je vous jure !).

De plus, l'eau est cristalline, le sable est fin et le jour y j'y suis allé la plage etait loin d'être bondée, je ne sais pas si c'est toujours le cas mais c'est tres agréable.

• Inconvénient: la vue pas si bucolique.

Alors, oui, je vous ai decrit un coin de paradis mais il y a un hic: votre horizon ne se compose pas de la ligne pure et parfaite que forme l'océan a perte de vue... Non, au contraire, vous pouvez admirer le jeux de construction des grues du port... En effet, vous êtes en train de contempler le second plus grand port à container d'Australie: Port Botany !

Moins romantique... mais beaucoup plus original !

Le moon festival (ou "fête de la lune" en français) est une fête traditionelle asiatique qui se célèbre le jour où de la pleine lune est la plus lumineuse de l'année.

Pratiquée en Chine, au Vietnam, au Japon (sous l'appelation Tsukimi) et en Corée (Chuseok), à l'origine c'était le moment de la célébréation des récoltes, c'est aujourd'hui aussi et surtout l'occasion de se réunir en famille.

De nombreuses légendes entourent cette traditions... 

Génial, mais vous allez me demandez: quel est le rapport avec Sydney ?

J'y viens ! Et la réponse est facile: la communauté asiatique, dans sa diversité, y est très présente, il est donc rationnel que le moon festival y soit célébré ici aussi.

C'est donc entourée d'étudiants asiatiques de tout horizons: chinois, vietnamien, coréen, japonais (dont certains ne célèbrent pas le moon festival dans leurs pays d'orgine) que je suis allée découvrir ce festival. La date officielle cette année était le lundi 8 septembre mais, week-end oblige, à Cambratta, ville de banlieue à environ 1h de train de Sydney, on l'a célébré une journée en avance c'est-à-dire dimanche dernier.

Bêtement, je m'attendais donc à un festival traditionel un peu folklorique avec des dragons, des costumes, des danses bizarres et des chansons incompréhensibles à mes yeux occidentaux....

La réalité a été toute autre...

• Une simple fête forraine pour enfants ?

• Une vraie expérience culinaire :

Si les animations sont décevantes, l'offre de nourriture ne l'est pas !

• L'experience de la mondialisation...

Ici, on célèbre une fête chinoise mais on a l'opportunité de manger des "chips on a sticks" typiquement australiens ou même une paella si le coeur nous en dit.

Ici, on célèbre une fête asiatique mais on écoute une chanteuse à la robe rose très girly chanter des hits en anglais avant d'avoir le droit à du son brésilien (style Balada de Gustavo Lima !)

Ici, on peine à distinguer ce qu'il reste de la tradition dans cette grande foire poussant à la consommation.

Mais une fois la déception passé, je me suis rendu compte que cet endroit, loin de la fausse reproduction du folklore chinois qu'il aurait pu être, est en lui même très intéressant de par la multitude d'influnces qui s'y mêlent... Plus de frontières, plus de spécificités culturelles, ici tout s'entremêlent... Finalement, c'est quelque chose de neuf qui synthétise toutes ces différentes origines qui émerge et c'est unique !

Je pensais vivre une journée en immersion en Asie, j'ai passé une journée dans un village global !

Pour terminer la journée, nous avons eu le droit à 2 feux d'artifices simultanés mais qui ne semblaient pas être coordonés ! 

Ce fût la conclusion d'une journée pas du tout conforme à mes attentes mais pleine de surprises et donc d'autant plus enrichissante. Au final, l'important n'était d'ailleurs pas les animations proposées mais simplement le fait que l'endroit soit propice aux rencontres et aux échanges avec les étudiants asiatiques à propos de leurs différentes cultures. 

Happy Moon Festival à tous !

Merci à Audrey Koh dont les photos illustrent cet article !

Aujourd'hui, un peu de lèche-vitrine entre filles au Queen Victoria Building, pour échapper à la pluie...

D'après mon guide de Sydney, c'est le plus beau centre-commercial de Sydney !

D'après le couturier français Pierre Cardin ce serait même: "Le plus beau centre-commercial du monde !"

(Spéciale dédicace à ma Victo qui a de la chance d'avoir autant de trucs nommés en son honneur!)

• Un peu d'histoire:

Le Queen Victoria Building (de son petit nom QVB) a été conçu à la fin du 19ème siècle (1893-1898) par l'architecte écossais George McRae, qui a aussi déssiné une partie du zoo de Sydney: le Taronga Zoo. 

La plage de Bondi (à prononcer "Bondaï") est l'emblème de Sydney. Pourquoi ?

Parce qu'elle incarne pour les citadins la farniente sur le sable fin mais surtout, surtout, elle est synoyme de surf ! 

Photos exclusives !

Je ne sais pas si j'ai le droit d'écrire ça sans me faire lyncher par tous les habitants de Sydney mais Bondi n'est pas ma plage préférée. Trop grande, trop industrielle, peut-être ?

Je préfère les autres plages plus petites à quelques centaines de mètres de là, c'est plus cosy !

N.B: Malgré la remaque précédente, cette photo a été prise à Bondai.

Que faire quand il pleut à Sydney ? Aller au musée bien sûr ! Vendredi dernier, j'ai choisi d'aller jeter un coup d'oeil au Musée d'art Contemporain... 

Ce musée est gratuit, il propose des visites guidés tous les jours et est essentiellement composée d'expositions temporaires qui durent environ 2 mois chacune.

L'art contemporain n'a pas de frontière: l'exposition principale au dernier étage était le produit d'une artiste française: Annette Messager (Ces français sont partout on ne peut vraiment pas s'en débarrasser facilement ! )

Quant au rez-de chaussé, il était occupé par les troublantes créations d'une artiste japonaise: Tabaimo. Ses réalisations ont un peu la forme de dessin animé, difficile d'en retranscrire les impressions: certaines séquences s'apparentent au réel avec des élèments pertubateurs furtifs mais choquants. Par exemple, elle nous donne l'impression d'être dans une rame de métro grâce à des projections vidéos sur tous les murs de la pièce où nous sommes. Au début la scène est banale, puis on voit un enfant se pendre dans le wagon ou un géant à travers la fenêtre... Ensuite, la scène redevient banale...

Qu'est-ce que j'en ai pensé ? Cela revient à se demander: qu'est-ce que je pense de l'art contemporain ?

Souvent c'est étrange, parfois ça dérange, et la plupart du temps, cela reste très énigmatique...

J'imagine que mon cerveau trop carthésien cherche trop souvent des explications...

Cherchez par vous-même une interprétation aux oeuvres suivantes:

Conclusion: Je n'arrive pas trop à savoir ce que j'en ai pensé.... Ce que je peux vous conseiller c'est:

Si vous aimez l'art contemporain, foncez-y !

Si vous  voulez voir  quelquechose qui sort de l'habituel, allez-y !

S'il pleut dehors et que vous avez froid, n'ayez pas peur d'y entrer !

Si vous ne remplissez pas les catégories précédentes, passez votre chemin...

J'ai l'impression que toutes les métropoles du monde entier ont leur Chinatown... et où que l'on soit Chinatown nous reserve bien des surprises !

Le mieux est d'y aller pour déjeuner dans l'un des inombrables restaurants asiatiques...

En face des portes d'entrée de Chinatown se trouve le Paddy's Market. Ce marché couvert est un bric-brac fou qui permet aux touristes d'acheter des souvenirs bon marchés et aux locaux des fruits et des légumes peu chers.

Outre les portes-monaies, les magnets, les bijoux, les vêtements et les sacs, on trouve aussi à Paddy's Market des choses plus originales comme des déguisements (kangourous, mignons, zèbres...), des perruques flashys ou des kangourous boxeurs gonflables !

Et bien d'autres curiosités: exemples en images !

Tous les jours à 10h30 est organisée une visite guidée gratuite du Royal Botanic Garden de Sydney; ce vendredi 1 aout, j'y étais.

Sans visite, le Royal Botanic Garden est peut être décevant, car s'il est très vert et contient des espèces variés, il n'est pas si coloré ni si impressionant que ça. (Bon ok, ce n'est pas encore le printemps en Australie... Je reviendrais au printemps voir s'il y a plus de couleurs) D'autre part, il faut aussi satisfaire la curiosité des locaux, il y a donc là-bas des plantes du monde entier et les plus belles fleurs ne sont pas Australiennes, mais.. européénnes !

Par contre, un bonus pour la vue magnifique sur le port !

Je suis donc très contente d'avoir pris la visite guidée car tout seul on se dit juste "Tiens encore un arbre !" Alors qu'il y a tellement plus à apprendre...

La guide était adorable et elle avait vraiment l'air d'une exploratrice du dimache avec son chapeau. Focus sur certaines curiosités dont elle nous a parlé:

• L'arbre bouteille (bottle-tree):

• De la noix du Queensland à la noix de Macadamia.

• La noix de la paix et de la fête (Bunya nut).

• Le figuier de Barbarie (prickly pear) ou une histoire drôle à propos de l'invasion d'un cactus.)

• Le faux art aborigène:

En résumé, j'ai adoré ma visite au Royal Botanic Garden et je n'en ai pas finis car ces jardins sont immenses et j'ai encore beaucoup de chose à y voir (le SydneyTropical Center, le Mrs Macquarie point of view ainsi que la Governement House).

Tous les samedi de 10h à 16h a lieu le marché de Paddington il est réputé pour être le marché tendance de Sydney, où jeunes créateurs et designers proposent leurs produits, sa réputation a attisé ma curiosité et j'y suis allé me promener !

Il est vrai que certains produits sont très originaux et méritent l'attention. De plus, les commerçants étaient tous adorables, et lorsqu'on annonce que l'on vient d'Europe, ils ont tous un commentaire à faire sur leur propre visite du vieux continent, c'est fou comme c'est éxotique à leurs yeux !

Même si j'y ai passé un bon moment, j'avoue qu'après avoir fait de très nombreux marchés en France, celui-ci m'a paru un peu fade. Il n'est pas très grand, il a lieu dans une école et je n'ai pas trouvé que la disposition des stands très esthétique... Le fait que ce soit l'hiver doit avoir un rôle, le marché est sûrement plus fréquenté et plus agréable en été !

Ce vendredi 15 aout, direction l'Art Gallery of New South Wales pour une petite sortie culturelle !

La gallerie n'a pas certes pas le gigantisme du Louvres, mais justement elle a l'avantage d'être à taille humaine. Pas de précipitation, pas de choix cornélien entre les différentes sections: vous pouvez faire toute la gallerie et il y en a pour tout les goûts: du classique au contemporain en passant évidement par l'art aborigène !

Petite sélection pour vous donner un aperçu:

• Art aborigène CONTEMPORAIN:

En gentille touriste, je voulais voir de l'art typiquement australien et ses racines, par conséquent l'art aborigène ! J'imaginais que je verrais des pièces datant de plusieurs centaines d'années... Pas du tout, les pièces exposées datent toute d'après 1960 ! Grosse déception ... La section d'art aborigène semble être artificielle, "fabriquée" pour les touristes comme moi...En fait les oeuvres sont bien peintes par des aborigènes mais.. à l'heure actuelle. Il y a une explication à l'absence d'ancienne pièce d'art aborigène: l'art aborigène est éphèmère, les peintures sont faites pour des festivités, des occasions particulières et n'ont pas vocation à être garder. Il y a bien des traces mais pour cela il faudra aller "sur site", aller visiter des grottes par exemple... Je comptes y aller bientôt !

Malgré tout, j'ai aimé le côté graphique de ces peintures...

Cela m'a fait pensé aux oeuvres de ma tante (spéciale dédicace): elle a vraiment un bon coup de pinceau... Serait-elle la source d'inspiration des aborigènes ?

• Art européen du 19 et 20ème siècle:

Oui, oui, certaines toiles ont traversés les océans sont arrivées jusqu'ici...

Voyez-vous-même:

• Art australien du 19ème siècle:

• Art australien du 20 et 21ème siècle:

• Art contemporain:

Bye bye le figuratif, bonjour l'abstrait !

J'ai vraiment adoré déambuler dans ce musée, comme le prouve le nombre de photos que j'ai prises ! La collection est riche, diverse mais sans atteindre l'overdose... Je recommande vraiment cette gallerie à tout les amateurs d'art ! 

En bref, la gratuité de la gallerie ne nuit pas à sa qualité !

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Vendredi 1 aout, je suis allé faire un tour au Museum of Sydney. Je dois avouer que j'ai été assez déçue: le musée est petit et il contient peu d'objets authentiques... J'espérait y voir de l'artisanat aborigène ou quelquechose dans ce goût là, raté ! 

Pourtant, le musée a fait des efforts pour être intéractif notament avec une salle où on peut choisir 2 personnages et entendre leur dialogue -fictif-, par exemple, une aborigène et une jeune fille de colons né en Australie.

Il avait aussi l'avantage de proposer une petite gallerie avec les quelques grandes figures de l'histoire de l'Australie, sympa pour la culture G.

Même si je ne m'attendais pas au louvre, c'est en découvrant ses musées qu'on se rend compte que l'Australie a une histoire très courte.

Conclusion: Si vous n'avez pas de temps perdre, je ne pense pas que ce musée ne mérite le détour. En plus, il est payant (5$ avec la réduction étudiante).