Bienvenue sur "Yellow Polaroid in Sydney".

 

Etudiante française, j'ai la chance de partir étudier un an à l'University of Sydney à partir de juillet 2014. Ce blog a pour but de vous partager mes impressions, mes coups de coeur, de tenir mes proches informés malgré la distance et de donner des conseils à ceux qui voudrait tenter la même expérience.

 

J'espère qu'il vous plaira !

dim.

24

mai

2015

Passage secret à l'Université.

Le graffiti tunnel se trouve à l'Université de Sydney et il est légal d'y faire des tags.

Cependant, liberté n'est pas synonyme de qualité... Jugez-vous même !

Malgré le titre accrocheur de cet artilcle, ce passage n'est pas du tout secret, et tout le monde, élèves comme professeurs, peut utiliser ce raccourci pour aller d'y bâtiment à un autre.


Désolé pour cette déception.

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ven.

15

mai

2015

SCLG2611: Welfare State: a comparative analysis.

  • Qu'est-ce que j'en ai pensé ?

Ce cours de sociologie a pour objectif de comparer les états providences. L’approche est thématique plutôt que géographique. Le cours est occidentalo-centré bien que le professeur soit d’origine coréenne.


On y aborde d’abord de l’aspect théorique: la pertinence et l'utilité de classer les états providences et pour leur comparaison. Puis, on s'intéresse aux problèmes d'évaluation des résultats en termes de réussite de bien-être de la population. Les dernières séances sont consacrées à l'étude des provisions sociales secteur par secteur: santé, retraite, indemnisation chômage...


J'ai trouvé très intéressant d'avoir la perspective d'un pays libéral, l'Australie, sur des problématiques de justice sociale

  • Charge de travail:

2h de cours magistraux et 1h de conférence / semaine.

Un travail de groupe.

Un essai de mi- semestre  de 1 500 mots

Un essai final de 3000 mots.

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ven.

15

mai

2015

GEOS3520 : Urban Citizenship and Sustainability

  • Pourquoi ce cours ?

Ce cours est très pertinent au regard de mon futur master: Stratégies Territoriales et Urbaines. En effet, il s'interresse aux notions de citoyenneté et de développement durable dans l'espace urbain, ou pour le dire de façon moins pompeuse, en ville.

  • Ce que j'en ai pensé ? 

Avec un titre aussi vague que «Citoyenneté et développement durable urbain», ce cours aurait pu être très superficiel et décevant. Ce ne fut pas le cas.


3 professeurs se partagent le cours: 

  • P. Mc Manus pose les concepts de base en matière d’aménagement urbain, d’urbanisme utopique et de développement durable.
  • S.Hobley donne une lecture sur l’importance de la nature dans la villle.
  • A. Tattersall s’occupe de nous faire réfléchir à la redéfinition la citoyenneté a l’échelle de la ville et l’heure de la consommation. Elle a prend une position de rebelle du système, en tant que directrice de Sydney Alliance, une association politique mais non-partisane.

Les conférences permettent de débattre de ces concepts. Les débats sont généralement intéréssants. J'ai été pourtant suprise de la faible participation des élèves en cours alors que les sujets prêtent à beaucoup de discussions.


Ces aspects théoriques sont mis en application dans un projet de groupe: une recherche des bénéfices et des risques liés à l'implementation d'un jardin dans une école. Les travaux de groupes m'ont permis de rencontrer des étudiants aux profils variés, majoritairement étudiants en biologie.


C'est un cours que j'ai beaucoup aimé et que je recommande.


  • Charge de travail:

2h de cours magistraux, 2h de travaux de groupes et 1h de conférence/semaine.


2 travaux de groupes avec présentations orales et rapports écrits.

Un essai (2 000 mots)

Un examen final (2h)


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ven.

15

mai

2015

ECOS3017: Health Economics

  • Pourquoi ce cours ?

Toujours pour poursuivre l'économie et l'appliquer à un sujet qui m'intéresse, la santé. 

  • Ce que j'en ai pensé ? 

L'accent est mis sur des modèles très théoriques. J'ai trouvé cette approche intéressante quoique souvent assez éloignée de la réalité. Quelques lectures de recherches plus empiriques équilibrent la donne. Je connais maintenant tout du mécanisme d'assurance et de problème d’incitations perverses tant du patient consommateur, du médecin et de la compagnie d'assurance. Les diapos qui accompagnent le cours sont très informatives, seuls les graphiques (très importants) n'y sont pas inclus.


Ce cours m'a vraiment fait réfléchir sur les avantages et les imperfections des systémes de santé australiens et français.

  • Charge de travail:

3h d'amphi /semaine.


Exercices d'une semaine sur l'autre

Un examen de mi-semestre

Un essay de 1 000 mots

Un examen final pendant la période d'examen.

 

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sam.

21

mars

2015

GRMN 1111: German beginners

  • Pourquoi j'ai choisi ce cours ?

 

Comme je maîtrise maintenant l'anglais, je me suis dis que le timing était idéal pour commencer une nouvelle langue, dans l'objectif d'atteindre un niveau efficace en sortie de master.

 

De plus, les cours de langues sont d'ici de 4 heures par semaine pour seulement 2 heures hebdomadaires pour moi en France. C'est aussi l'occasion de se faire des amis australiens car en cours de langues, l'accent est evidemment mis sur la communication.

 

 



D'accord, une LV3, mais pourquoi l'allemand ? En petite partie parce que j'ai éliminé d'office les langues qui n'utilisent pas l'alphabet latin car je sais que je n'aurais ni la motivation ni le temps d'acquerir un niveau basique dans ses langues. En partie aussi parce que l'Allemagne est un partenaire politique et économique primordiale pour la France et une force majeure de l'Union Européenne. En partie surtout parce qu'au cours du semestre dernier, mes nouvelles amies germanophones (suisse, autrichienne et allemande) m'ont données envie de m'interesser à leur culture et à leur langue.

  • Qu'est-ce que j'en ai pensé ?

Ma professeure d'allemand, Katharina, jeune et dynamique fashionista, est  quelqu'un de motivé et d'efficace. Elle nous donne envie d'apprendre. Parle allemand dès qu'elle peut. S'investit à fond, nous fait faire des jeux pour apprendre les conjugaisons, nous mets des liens vers des exercices ludiques complémentaires en ligne pour s'exercer...

 

En plus d'une excellente professeure, le cours est structuré intelligemment, tourné vers la pratique de la langue. Le vocabulaire appris peut-être utilisé dans des situations basiques, ainsi on est fier des progrès réalisés car ils sont applicables immédiatement dans la réalité !

 

N.B: P****n de prononciation ! S****d d'articles !

  • Charge de travail :


2x2h de TD / semaine

Exercices dans le livre à faire chaque semaine

Un quizz (non noté) /semaine

3 interros en classe dans le semestre.

Un examen final pendant la période d'examen.

 

Bien sûr, apprendre une nouvelle langue demande un investissement mais je pense (j'espère !) que ces efforts seront

récompensés !

 

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dim.

28

déc.

2014

GOVT3995: Environmental and Climate justice

  • Pourquoi j'ai choisi ce cours ?

J'ai toujours été intéressée par les problèmes environnementaux et ce cours permettait d'avoir une approche différente de la question; le but n'était pas de traiter les politiques de l’environnement ou le réchauffement climatique dans son ensemble mais de s’intéresser à l'inégale répartition des problèmes environnementaux: il s'agit d'un problème de justice. 


  • Qu'est-ce que j'en ai pensé ?

Le titre exact du cours était : GOVT3995:Politics and Environment: Current Issues - Environmental and Climate Justice et il s'agit sans aucun doute du cours que j'ai préféré dans le semestre.


Au lieu d'avoir un cours magistral classique, le professeur a décidé de faire du cours 2 heures de discussions sur les textes, les concepts et les cas étudiés dans les lectures. En effet, il fallait chaque semaine lire des textes d'auteurs et rédiger une page sur nos opinions sur les textes (parfois longs et ardus). Cela nous forçait à venir en cours avec de quoi alimenter les discussions.


La première partie du cours était consacrée à l'étude de différents concepts de justice, j'ai trouvé cela passionnant ! La deuxième partie du cours s'attachait à définir la justice environnementale et à en retracer l'histoire. La 3 ème partie du cours est une étude de cas de problèmes récents en justice environnementale. Cela permettait d'ancrer des problèmes abstraits sur des questions de territoires très concrètes. Cela m'a renforcée dans l'idée que les politiques publiques de la ville et de l'aménagement du territoire peuvent être d'une grande utilité.


Le professeur était un américain passionné par son sujet et toujours au courant de l'actualité dans son domaine.Les débats ont la plupart du temps tenu leur promesses et ont été intéressants à quelques exceptions prêt où le débat partait dans des querelles futiles et parfois naïves entre omnivoire/végétarien/végétalien. (N.B: Etant donné l'intitiulé de ce cours, le profil des élèves est biaisé et assez original, je crois que les végétariens étaient une majorité (ou les plus bruyants..) )


En bref, une thématique que j'ai trouvé intéressante et un format de cours interactif mais de temps en temps, une perte de vue du sujet de départ.

 

  • Charge de travail:

 

2h de cours/ semaine (il devait y en avoir 4h/semaine mais le professeur a tout simplement décidé de  supprimer les 2 heures de TD !! Dommage et assez inadmissible, je trouve)

 

Une page de réflexion sur les textes à lire dans la semaine, chaque semaine.

 

Un "essay" de mi-semestre: 750 mots.

 

Un "essay" final: 2 500 mots.

 

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dim.

21

déc.

2014

ECMT1010: Business and Economic Statistics A

  • Pourquoi j'ai choisi ce cours ?

Quelque soit le domaine, s'il y a des données (et aujourd'hui, il y a des données pour tout), il y a des statistiques. Les statistiques sont donc un outil utile et puissant et  j'avais pour ambition d'acquérir des bases solides en statistiques et en économétrie et de devenir une pro des logiciels associés, notamment Excel et STATA. Ce cours a été un coup dans l'eau, je vous explique pourquoi...

  • Qu'est-ce que j'en ai pensé ?

J'ai trouvé ce cours décevant car le niveau était trop simple. Nous avons abordée la loi binomiale au bout de la moitié du semestre. A la fin du semestre, j'ai l'impression d'avoir pas, ou très peu appris. Je n'ai pas améliorer mes compétences Excel et nous n'avons pas utilisé le logiciel STATA. J'ai appris à me servir du logiciel StatKey, mais il semble que ce soit un logiciel pédagogique, uniquement utilisé pour nous faire comprendre les concepts et non un logiciel utilisé dans le monde du travail. 


Moralité: un cours où il est facile d'obtenir d'excellentes notes mais rébarbatif car sans challenge. Le professeur explique clairement et assez lentement ce qui devient ennuyeux. Si vous avez des bases en Statistiques (après un Bac S par exemple, a fortiori avec Spé Maths) et que voulez poursuivre, mon conseil est de ne pas prendre ce cours mais un cours de niveau plus avancé.

  • La charge de travail:

2h de cours magistral + 2h en salle informatique / semaine.

Exercices en ligne notés quasiment toutes les semaines.

Un devoir maison.

Un examen de mi-semestre: 1h.

Un examen final de 2h.


N.B: Le professeur demande d'acheter un livre pour ce cours mais comme toutes les informations du cours sont sur les diapos et que les exercices d'entrainement sont disponibles en ligne, je n'y ai pas trouvé d'utilité.

 

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sam.

20

déc.

2014

ECOS3023: Personnel Economics

  • Pourquoi j'ai choisi ce cours ?

L'un de mes objectifs de cette année était de poursuivre l'économie (et spécialement la microéconomie)  à un bon niveau pour savoir si cette matière me plaisait vraiment et si je pourrais en faire mon master.

J'ai d'abord essayé le cours intermédiaire de microéconomie (niveau 2ème année) mais je me suis rendu compte que j'avais déjà appris tout ce qui était au programme; j'ai donc choisi ce cours de 3ème année, plus spécifique, questionnant l'aspect économique des ressources humaines dans les entreprises.

  • Qu'est-ce que j'en ai pensé ?

Ce cours est donc orienté sur les questions que soulèvent le marché du travail, notamment les relations employeurs-employés


Les questions posées sont:

Comment inciter (financièrement) l'employé à travailler plus (et mieux) ?

Comment sélectionner les employés les plus performants ?

Comment mesurer les performances et attribuer des promotions?

Comment le travail en équipe influence-t-il les performances ?

Comment inciter le manager pour qu'il mène son équipe au mieux ?

Comment cela se fait-il que les entreprises offrent des bénéfices (ex: cantine, chèque vacances, assurance, etc) à leurs employés ?

Qui devrait payer les formations des employés, employés ou employeurs ?


Le cours été donné par 2 professeurs, l'une jusqu'au milieu du semestre puis l'autre. Il contient une bonne dose de théorie (abstraction et mathématiques) mais aussi une grande partie plus littéraire qui s’appuie sur des recherches récentes.  J'ai trouvé le niveau du cours accessible, les professeurs toutes 2 très claires, et au cas où vous manqueriez quelque chose toutes les informations sont accessibles depuis le portail étudiant, à peine besoin de prendre des notes...


J'ai trouvé les problématiques étudiées intéressantes, notamment le fait que l'on s'approche maintenant de la réalité avec des exemples concrets illustrant les théories, cependant le cours en lui-même pouvait être assez ennuyant du fait du format cours magistral (pas de TD) pendant de longues heures, notamment pendant les démonstrations mathématiques, et sans interaction élève-professeur.


Ce cours a confirmé mon opinion sur l'économie, je trouve que c'est un outil intéressant et c'est une matière que j'apprécie mais je préfère ne pas étudier que cela et avoir de la diversité dans mes connaissances.

  • Charge de travail:

3h de cours magistraux/semaine. (pas de TD)

Un examen de mi-semestre: 1h

Une dissertation de 1,500 mots

Un examen final: 2h


N.B: Vous n'avez pas de livre a acheté pour ce cours, les lectures seront des recherches, accessible à la lecture en ligne avec les codes de l'université.

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sam.

20

déc.

2014

I want to wait Xmas with you

Noël, c'est une fête de retrouvaille, une fête familiale, une fête de chaleur humaine au cœur d'une saison glaciale... 

Enfin d'habitude, parce que cette année, Noel n'aura pas la même signification pour moi, il sera sans mes racines, sans mes consanguins, sans ma doudoune et même sans vrai sapin.


Par contre, dans le centre-ville de Sydney, on a le droit à un sapin légo :-P

 

Pour une fois, Noël n'aura pas donc un parfum familier... Il a un parfum exotique, bizarre, tellement étrange qu'il me dérange... Il a le  parfum de la nouveauté, mais avec un arrière goût amer, celui du manque, du manque de ceux qui nous sont les plus chers


Pour arrêter dans le mélodrame et ma crise du mal du pays, il faut avouer que je ne suis pas à plaindre non plus, j'ai quand même la chance de passer un Noel exceptionnel, sous les cocotiers :-) 

 


Donc, tout de suite pour vous, une petite liste non-exhaustive du pourquoi vivre Noël en Australie, ce n'est pas vivre un Noël habituel:


 Top 3 des incongruités de l'avent australien:

 

#1: Entendre des chansons de Noel aussi décalées que "Let it snow" dans les magasins alors qu'il fait 30 degrés dehors...

 

#2: Subir les mêmes publicités qu'en Europe, c'était à dire avec de la neige dans le décor et des protagonistes en pull... Nan mais qu'est-ce qu'ils fabriquent dans le bureau marketing des firmes internationales ? Ils pourraient au moins faire l'effort adapter les publicités au niveau national !

 

#3: Avoir un calendrier de l'avent d'aventurière c'est-à-dire -un peu- cabossé et dont les chocolats ont une couleur surprenante du fait qu'ils ont fondu puis recristallisé une bonne centaine de fois ! 


               ***   Joyeux Noël à tous, chers lecteurs, où que vous soyez ! ***

Vue sur les pères Noël de Cockle Bay (Darling Harbour)
Vue sur les pères Noël de Cockle Bay (Darling Harbour)

>> Et pour finir en musique:

Cet article est dédicacée à ma sœur, qui rend la période de l'avent si spéciale et qui me manque maintenant plus que jamais. 

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dim.

16

nov.

2014

MKTG1001: Marketing Principles

J'ai choisi ce cours d'introduction au marketing de niveau de 1ère année car, n'ayant jamais étudié de matière "business", je voulais m'ouvrir de nouvelles perspectives en m'initiant au marketing.
  • Qu'est-ce que j'en ai pensé ?

J'ai aimé découvrir les principes de bases de marketing, qui m'ont parfois parus évidents grâce à mes simples connaissances en tant que consommatrice.

La professeure de cours magistral était très claire ( mais elle m'a parfois fait rire avec son marketo-centrisme, c'est assez amusant à quel point certains les professeurs ont l'impression que tout tourne autour de leur sujet !). Ses cours étaient  bien structurés et les concepts toujours illustrés avec des exemples (des marques et leurs publicités) ce qui rend la matière très appliquée à la réalité.

 

J'ai aimé ce côté "terre-à-terre" et professionalisant; on n'apprend pas que des concepts; on les met aussitôt en pratique dans un projet de groupe qui nous met vraiment en situation professionelle (fictive). J'ai cependant trouvé qu'en dehors des heures de présentation des projets de groupe, les heures de classes en TD étaient peu intéressantes.

Pourtant, tout est fait pour notre réussite: les powerpoint du cours contiennent toutes les informations nécessaires et on peut réviser grâce à des QCM en ligne.

 

Cependant, je ne me suis pas sentie passionée par cette matière et je ne compte pas continuer à l'étudier.

  • Charge de travail:

2h de cours magistral + 1h de TD / semaine.

Quelques études de cas à faire chez soi.

Un projet de groupe (3 présentations orales + rapport final écrit).

Un examen de mi-semestre de 1h30.

Un examen final de 2h.

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dim.

16

nov.

2014

Être professeur de français.

Pas facile de trouver un job quand on est étudiant étranger, on ne maitrise pas parfaitement la langue, on a un emploi du temps à l'université, on veut garder ces week-ends libre pour pouvoir visiter, on a peu d'expérience et la concurrence est rude...

Mais tous vos défauts peuvent devenir des qualités car vous avez votre botte secrète: la maitrise du français !

C'est comme ça que je suis devenue prof particulière de français, une très activité enrichissante culturellement car c'est l'occasion de rencontrer de vrais australiens et de découvrir leur quotidien et de partager leur francophilie.

 

 

Avantage et inconvenient à la fois, la fléxibilité est le mot clef: elle vous sera éxigée non seulement en terme d'horaire - il est très possible que vos cours soient annulés et/ou reportés à un autre horaire, cela dit, ça marche dans les 2 sens- mais aussi de contenu pour pourvoir vous adapter à tous les publics: j'ai eu des élèves au lycée et à l'université, enfant et adulte et aux attentes différentes: niveau débutant, intermédiaire, avancé...

 Il s'agit aussi d'une occasion pour redécouvrir les difficultés de notre langue... En plus des difficultés que vous connaissez car elles vous ont pourri votre primaire, vous en découvrirez d'autres, insoupçonées, notament au niveau des sons, car vous, petit veinard, vous les avez acquis depuis notre plus tendre enfance... 

  • Les sons:

en/an/am/em, un/in/ain/aim, eu/oeu, aille..  Tous ces sons qui nous sont familiers et qui ne le sont pas pour les étrangers.

Il est bien connu que les anglo-saxons ont des difficultés avec le "r"... Mais j'ai aussi remarqué qu'ils en ont souvent aussi avec le "u"

  • Féminin ou masculin ?

Allez expliquer qu'une tortue est féminin et qu'un escargot est masculin !

Et puis, POURQUOI ? 

  • Les liaisons:

Les avions = lé Zavion ! En Australie = en Nostralie ! Je n'avais jamais fait attention à toutes nos liaisons d'un mot à l'autre !

 

  • Les accents, les cédilles et les apostrophes:

é,è,ê,ô,ç; qu'est-ce qu'on se marre ! Avouez que ça serait vachement plus simple sans !

  • Les expressions francaises... et on en a des pas piquées des vers quand même !!!! 

Exemple avec un petit dialogue bourré d'expressions idiomatiques typiques:

 

-Il y a quelque chose qui cloche avec ces huitres, je ne me sens pas dans mon assiette... Tu as vérifier qu'elles étaient fraiches ?

-Non pourquoi ?

-Tu es vraiment trop tête en l'air, je vais mourir par ta faute !

-Espèce de peau de vache ! tu aurais pu vérifier toi-même, c'est autant de ta faute que de la mienne ! Qu'est-ce que tu as à chercher la petite bête comme ça !

-Un mot de plus... et ça va chier des bulles !

-Chéri, je crois qu'on devrait plutôt faire le point...

 

>>> Mes conseils pour trouver des élèves: 

-Mettre une annonce sur Gumtree

-Mettre une annonce sur TutorFinder.

-Laisser une anonce sur la page facebook de la French Society de l'univeristé.

Et parlez-en autour de vous !

Au passage, un grand merci à tous mes élèves, d'un jour ou de toujours: Nina, Jeremy, Imogène, Jacqueline, Ketki, Kristi, Sally, Rémy, Sienna, Matthieu ...

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ven.

14

nov.

2014

Passer un examen, partout pareil ?

Aujourd'hui, j'ai passé mon premier examen final du semestre à l'Université de Sydney et je me suis rendue compte de quelques -minimes- différences avec les conditions d'examen que j'ai connu en France.

  • Les tables spéciales anti-triche:

Généralement en France pour limiter la triche, un espace libre est laissé entre deux élèves... Les australiens sont mieux équipés: j'avais à côté de moi une petite paroi en plastique qui me sépérait de ma voisine, comme un mini-open space, juste de la taille d'une persone ! 

 

  • Le désastre écologique:

En France, les copies d'examen sont généralement distribués par copie simple ou double... Ici, j'ai reçu 3 livrets de 8 pages ! Je devais écrire sur un livret différent pour chaque section de mon examen ce qui signifie que si je ne rempli que 2 pages pour une section, 6 pages sont gâchées ! D'autant plus que les feuilles ne sont pas recto-verso !

 

  • Le "reading time" (traduction: temps de lecture)

Ici, tu ne peux pas dégainer ton stylo au moment où tu ouvres ton sujet... non, les 10 premières minutes sont dites de "reading time" c'est-à-dire que l'on a le droit de lire les questions mais pas d'écrire... J'avoue ne pas avoir trop compris l'intérêt mais bon, ça n'est pas gênant non plus, ce n'est pas comme si je n'allais pas lire les questions !

Pour le reste, rien de bien différent, tu te concentres et tu grattes du papier...

 
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ven.

22

août

2014

Dérégulation des frais de scolarité: un sujet brûlant ?

Comme je ne regarde pas la télé et que je ne lis pas les journaux, mon premier contact avec la politique australienne a finalement au lieu lorsque j'ai été interpellée par un étudiante miliante en sortant de la bibliothèque. Elle m'a expliqué que le gouvernement australien actuel a pour projet de réforme la dérégulation complète des frais de scolarité et pourquoi il faut s'y opposer.

 

Focus sur ce sujet qui me sert aussi de point de départ pour vous présenter brievement la scène politique australienne.

  • Que payent les australiens pour leurs études ?

L'offre d'éducation supérieure est bien plus simple dans les paus anglo-saxons qu'en France, pas de systeme de classes preparatoires ou de grandes ecoles... Ici, l'universiteé règne ! Cependant, ce n'est pas l'universite tel que l'on la connait en France... Ici, le coût année de scolarité varie de 6.000$/an pour une licence en langues ou en journalisme à 10.000$/an pour une licence en médecine ou en économie. Cependant, pour aider à financer ses sommes, les élèves australiens sont éligibles à une aide gouvernementale appelée HELP (Higher Education Loan Program). Cette aide consiste en fait en un prêt pour payer tout ou parti des frais d'inscription. Ce prêt est "sans taux d'intérêt" mais il est tout de même indexé sur le taux d'inflation (autour de 2,9% à l'heure actuelle). Les australiens ne commencent à rembourser leur prêt qu'une fois qu'ils touchent au-delà d'une certaine somme par an. 

  • Que se passe-t-il ?

Le gouvernemat australien est en train de mettre en placeune politque d'austérité ayant pour but de réduire son deficit. En mai dernier, le nouveau gouvernement a annoncé son budget, revelant une restructuration des subventions et des taxes. Cela change (entre beaucoup d'autres choses) la manière dont l'éducation sera subventionnée a partir de 2016. Le changement majeur est la dérégulation des frais d'inscription, c'est-à-dire que les universités pourront en choisir le montant  sans aucun plafond. D'autre part, l'HELP système sera moins avantageux avec un taux d'intérêt passant à 6% et le seuil de revenu à partir duquel il faut rembourser le prêt dimunant de 51.300 à 50.600$/an. Enfin, les subventions pour les universités seront diminuées de 20% .

  • Qui tirent les ficelles ?
  • Tony Abbott et la coaltion libérale-natioanale.

Tony Abbott, conservateur social, est l'actuel Premier Ministre de l'Australie. Il est a la tete du parti liberal mais gouverne actuellemet une coalition du parti liberal et du parti national australien (parti conservateur agrarien, centre droit). C'est lui qui, entre autres, a décidé ces mesures d'austérité.

 

Particularités ? Il est surnomé le 'moine fou' parce qu'il a passé quelques années au séminaire avant de renoncer a cette vocation. Il est connu pour ses remarques misogynes et septiques a propos du rechauffement climatique...

  • Labour Party

Le parti travailliste australien est le parti social-democrate (centre-gauche) issu du mouvement syndicaliste.

 

En tant que parti d'opposition il s'oppose à ces mesures mais au pouvoir, l'année dernière, le parti avait lui aussi prévu de dimuné les subventions pour les universités de 2,8 millions de dollars.

  • Clive Palmer

Multi-millionaire grace à l'exploitation des richesses minières, Clive Palmer fait figure d'extra-terrestre dans le paysage politique australien. Particularités ? Il possède un parc d'attraction: le "Palmersaurus dinosaur park" et il est en train de faire construire une replique du Titanic !

 

Son parti politique: le "Palmer United Party" créé en 2013 a rapidement pris de l'importance et aujourdh'hui . Clive Palmer s'oppose a la dérégulation des frais de scolarité mais il n'est pas un allié fiable pour les étudiants car il semble suivre une logique qui lui est propre, servant ses propres interêts en priorité...

  • Le  "Group of Eight": 

Les 8 universités les plus préstigieuse d'Australie forment le Group of Eight et sont fortement partisanes de la dérégulation des frais d'inscription.

Pourquoi ?

 

 

Parceque grâce à leur prestige elles pourront considérablement augmenter leurs frais d'inscription et par conséquent leur budget. Ainsi, elles seront à même d'investir, de se différencier, de gagner en prestige et enfin avoir une bonne réputation internationale. Bref, elles veulent jouer dans la cour des grands !

  • Et maintenant ?

Les étudiants ont déjà manifesté plusieurs fois contre la hausse des frais d'inscription dont une fois ce mercredi 20 août, journée nationale d'action pour l'éducation. Cependant, comme j'y etais je peux vous dire que le nombre de manifestant etait ridiculement faible et leur volume sonore particulièrement bas. Alors qu'en France une telle mesure aurait sûrement déplacée les foules, provoquée des blocus et des grèves ici, il n'y avait pas 200 élèves alors que l'université en compte environ 50 000... Je me rends alors compte que la culture de la manifestation n'est pas partout aussi devellopée que dans notre beau pays de râleurs...  

 

Les mesures voulues par le gouvernement annoncées en mai passent une par une devant le sénat et le parlement qui en ont déjà rejettées plusieurs dans les derniers mois...Le tour des mesures liés à l'éducation n'est pas encore arrivé...

 

Affaire à suivre, je vous tiendrai au courant...

>>>Pour en savoir plus:

 

Un article récapitulant ce que change le budget 2014 pour chaque catégorie de personne.

Un article avec la réaction d'experts au sujet du budget australien 2014.

Un article sur ce que le budget va changer en terme d'éducation supérieur.

Un article cherchant à prédire de combien le frais d'inscription seront augmentés si les mesures passent.

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jeu.

21

août

2014

La peur du plagiat.

En Australie, la peur du plagiat est beaucoup plus présente qu'en France. La semaine derniere, j'ai du compléter en ligne un module de formation sur l'honnêteté intellectuel. Au debut cela m'a fait sourire, car evidement, je me doute qu'il est interdit de copier sur mon voisin ou de copier-coller une page wikipedia dans un devoir...

Pourtant ce module est parfaitement serieux: il dure environ une heure et quart, avec des videos explicatives, et se termine par QCM pour verifier que l'on a bien compris les notions de plagiat (que ce soit des mots ou des idees), de collusion (qu'il faut differencier de la cooperation qui est bien sur toleree)et d'honnêteté intellectuel.

 

De plus, le systeme de referencement est beaucoup plus strict en Australie qu'en France. Alors que chez nous une simple bibliographie complete en fin de devoir est generallement acceptee, en Australie il faut integrer au devoir toutes les sources selon la methode des references Harvard.

 

Si l'on donne une citation, il faut immediatement la faire suivre de l'auteur, de l'ouvrage et de la date. Idem, pour un chiffre, il faut indiquer sa source et sa date.

 

Je sens que cette annee va m'apprendre la rigueur bibliographique !

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ven.

08

août

2014

Choisir ses cours sans stress...

Le système universitaire australien a un énorme avantage, il permet de tester et de choisir ses cours en connaissance de cause. Top !

  • Comment ça marche ?

Pendant les 2ères semaines de cours, nous (les étudiants) pouvons encore ajouter des cours à leurs emploi du temps, et jusqu'à la fin de la 5ème semaine de cours, en retirer (tant que l'on respecte le nombre de crédit demandé). En pratique, cela signifie qu'il n'y a pas de limite aux nombres d'étudiants potentiellement inscrits dans un cours, si plus d'étudiant s'inscrivent, le cours aura lieu dans un plus grand amphi et les tutos seront dédoublés ! L'administration s'adapte à la demande.

 

 

Cela parait incroyable quand on vient de France où les inscriptions ont lieux sur internet et où un centième de seconde pour cliquer peut vous couter la place dans le cours où vous rêviez d'aller ! Ici, au contraire, si en allant au 1er cours, vous êtes déçu, vous pouvez même en choisir un autre !

  • Quelques petites imperfections demeurent...

-Seuls les horaires des lectures (comprenez cours en amphi) sont mis en ligne. Difficile donc de savoir à quelle heure aura lieux le tutorial (tuto pour les intimes, c'est-à-dire le cours en classe ou TD si vous préférez), pas pratique donc vérifier si l'horaire nous arrange et donc construire un emploi du temps.

 

-Les lieux des cours ne sont pas disponibles si l'on n'y est pas inscrit. Mais avec un tout petit peu de motivation, vous pouvez dépassez cet obstacle: il vous suffit de demander au bureau des étudiants où a lieu le cours, s'ils ne savent pas exactement, ils vous diront le batiment, et dans ce batiment en question, on vous indiquera sans problème le lieux et l'horaire du cours que vous voulez tester.

 

-La demande pour ajouter ou enlever un cours, peut se faire soit par un e-mail, soit en se déplaçant au bureau des étudiants, mais étant donné que l'administration est débordée en cette période, le changement peut mettre plusieus jours à être effectif (et à apparaître sur votre emploi du temps), ce qui est assez frustrant. Il est dommage que nous ne puissions pas nous même changer nos cours en ligne, mais j'imagine que cette méthode permet d'éviter les changements irréfléchis. De toute façon, au-delà des premiers jours l'effervescence retombe et vous pouvez très facilement aller au bureau des étudiants et le changement sera immédiat.

De cette manière, j'ai pu abandonner les cours ECOS2001: Intermediate Microeconomics et ECOS2002: Intermediate Macroeconics dont les contenus semblaient trop proches des cours que j'avait déjà eu les années précédentes.

Conclusion: Dans l'ensemble, ce système, tellement plus souple que le système français, permet une entrée très sereine dans le semestre.

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ven.

08

août

2014

Mon 1er cours: Histoire de Sydney

Mon premier cours à l'université de Sydney a été: HSTY2631: Sin City ? A History of Sydney. Après avoir assisté à deux cours magistraux, je l'ai finalement abandoné pour des raisons d'emploi du temps. Je vous promets que cela ne m'empechera pas de découvrir Sydney et son histoire par mes propres moyens...

Pourquoi avoir été tentée par ce cours ? Pour comprendre les mécansimes historiques sous-jacents qui ont conduit à faire de la ville ce qu'elle est aujourd'hui.

Dans ma section Clichés ?, je vous parlais des stéréotypes que l'on a sur l'Australie, mais il existe des stéréotypes à toutes les échelles...

 

A l'échelle de la ville, vous connaissez évidement les clichés sur les différents arrondissements de Paris (dans le 16ème: les bourges, dans le 13ème: les chinois, au-delà du périph: les caille-ra), et bien, à Sydney, c'est la même chose, chaque quartier a sa petite réputation... que vous pouvez découvrir avec la  carte des stéréotypes ci-dessous (je l'ai découverte grâce à ce cours d'histoire):

Un peu de vocabulaire pour comprendre la carte ci-dessus:

 

-Bogans désignent les indésirables. Il s'agit d'un manière péjorative et familière d'appeler les gens d'un milieu populaire dont l'apparence et l'attitude soulignent le manque d'éducation.

-Tony Abbott est le premier ministre de l'Australie depuis septembre 2013, il est chef du parti libéral.

Maintenant, à moi de passer outre tout ces stéréotypes pour me forger ma propre opinion sur les différents quartiers de Sydney... et je vous ferai part de mon avis !

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mar.

05

août

2014

Le marché noir des manuels scolaires

Après avoir investi dans une pochette de surligneur et un agenda tout neuf, je pensait en avoir finis avec mes frais de rentrée. J'avais tort. En Australie, les textbooks (c'est-à-dire les manuels scolaires), sont hors de prix: comptez environ 120$ par manuel !

 

Heureusement, je vous donne mes astuces pour les avoir moins chers...

  • Hardcover ou loose-leaf : Quésako ?

Je n'avais jamais entendu parler de ça en France mais en Australie vous pouvez choisir d'avoir votre manuel hardcover (relié, avec une couverture) ou loose-leaf (sans couverture mais dans un classeur). La version loose-leaf (feuille volante) est moins cher et permet de n'emporter que les feuilles dont vous avez besoin en cours, pratique !

  • Pour les étudiants modernes: le e-book !

Pour ceux (majoritaires) qui vont en cours avec leur ordi/tablette, et qui n'ont pas besoin de gribouiller, fluoter et anoter leurs livres de cours, je vous conseille d'acheter votre e-book en ligne. Le e-book est généralement moins cher que le livre papier, comptez autour de 80 ou 90$. Petit bonus, vous n'avez pas à le porter et impossible de corner ou de déchirer les pages...

  • Pour les étudiants fauchés (et malin): le livre d'occasion !

Plusieurs options pour trouver le livre d'occasion que vous chercher:

 

>>> Aller à la boutique de manuels de votre université (ou d'une autre), il y a souvent des livres d'occasion avec les livres neufs. Vous y faites déjà une économie mais les offres en ligne sont généralement plus compétitives...

 

>>> Acheter en ligne:

 

-Sur Amazon: j'imagine que vous connaissez déjà donc pas besoin de présentation.

-Sur Gumtree: ce site est le site des petites anonnces australiennes, c'est comme ça que j'ai trouvé mon logement, mes élèves et on y trouve absolument de tout, même des textbooks !

-Sur Student VIP: ce site génial a été spécialement conçu pour les étudiants. Il regorge de textbooks d'occasion, les revendeurs sont classés par université, comme ça vous pouvez trouver quelqu'un de votre université et vous rejoindre sur le campus pour faire la transaction, easy !

 

N.B: Evidement, votre livre ne sera pas disponible sur toutes les plateformes alors, creusez un peu...

 

 

Textbook hardcover acheté à 60$ au lieu de 130$ grâce à Student VIP
Textbook hardcover acheté à 60$ au lieu de 130$ grâce à Student VIP
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jeu.

31

juil.

2014

Re O'day

Hier 30 juillet, eu lieu à l'Université, le fourmillant Re-O'day. Pour les non-initiés, le O'day est l'abréviation de Orientation day, et le "Re-" indique qu'il s'agit du 2ème Orientation day puisqu'il s'agit en Australie du début du 2nd semestre. Mais alors qu'est-ce qu'un Orientation day ?

C'est le jour où tous les clubs et toutes les associations du campus se présentent aux élèves. Chacune tient un stand est fait sa pub. En gros, on se croirait un peu à Dysneyland, barbe à papa, bonbons à gogo, musique, dance, parade...

 

Pour vous, une petite sélection des clubs les plus délirants qui ont retenu mon attention :

  • Society for Creative Anachronism

Mais d'où sortent donc ces chevaliers en armure ? De la délirante Creative Anachronims society bien sûr ! Le but de cette société est donc de créer les anachronismes les plus fous, notament en se déguisant...Lorsque je suis arrivé sur leur stand, la jeune femme que vous voyez sur la photo était de fabriquer une chaussure en cuir tel au Moyen-Age, véridique ! 

  • French society

Même à l'autre bout du monde, on peut être sensible à un petit bol de patriotisme.

La FrenchSoc organise plusieurs fois par semaines des groupes de conversations permettant aux internationaux francophile de pratiquer la langue de Molière. De plus, la Wine and Cheese Night est organisée tous les semestre, pour sûr, un évènement à ne pas manquer !

  • United Nation Society

Si cette jeune femme se tient devant tous ces drapeaux c'est parce qu'elle promeut la connaissance sur le fonctionement et les objectifs de l'ONU. Des débats et des conférences sur les sujets abordés par l'ONU sont organisés par cette society.

Un petit clin d'oeil à l'UNICEF qui est une branche de l'ONU.

  •  Pasifika society

Cette society m'a attiré par son stand coloré orné de collier de fleurs. Elle a pour but d'apporter un peu de la culture des îles du Pacifique à Sydney Uni. En signant pour recevoir leurs newsletter, j'ai aussi gagné un ENORME collier de bonbons, tellement fashion et gourmand à la fois !

  • Tell your Story society

Cette society permet: d'une part, d'assister à des ateliers pour apprendre à réaliser son propre documentaire; d'autre part, de venir assister à des projections de documentaires et parfois rencontrer leurs réalisateurs.  Très intéressant pour moi qui aime la production vidéo et le reportage.

Et pour finir, la plus audacieuse de toute:
  • Quidditch society:

En tant que fan d'Harry Potter à un niveau ASPIC, j'ai évidement demandé des renseignement sur cette étrange society.

Apparement, il y est vraiment question d'entrainement, de balais, et même de compétition. Cela m'a semblé un peu trop sérieux et sportif à mon goût mais il n'empêche que je me suis fais la promesse d'aller voir un de leur entrainement incessament sous peu.

Pour ma part, je n'ai pas adhérer à ses societies mais à d'autres:

  • la Sydney Uni Dramatic Society (c'est-à-dire le club de théatre utile pour aller voir des pièces pas cher, participer à l'écriture d'une pièce ou même passer des audition),
  • le Bushwalking club (ceux qui vont faire des randos et du camping des les Parcs nationaux alentour)
  • le Surfing club (son nom est assez limpide).

Du coup, vous risquez d'en entendre parler à nouveau lorsque j'irai à un de leurs événements.

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mer.

23

juil.

2014

Business spirit...

Dès mon 1er jour à U syd, ce qui m'a frappé c'est l'esprit commercial de l'Université. Bien qu'elle soit publique, cette université est payante et cela se ressent dans la manière de communiquer de l'Université: nous sommes autant des clients que des étudiants.

Ainsi, l'art du marketing est abondament utilisée par l'université afin de rendre le produit "University of Sydney" une marque de bonne réputation. On nous remplit donc les mains avec des flyers, on nous met de la poudre aux yeux avec des vidéos de promotion de l'université aux allures de spots publicitaire (avec en fond sonore la musique "Happy" de Pharell Williams que vous devez commencez à connaitre) et on essaye de nous faire acheter les produits dérivés: sweat, t-shirt, casquette, etc.

Ensuite, sous le prétexte fallacieux d'une réunion pour savoir comment modifier ses cours et son emploi du temps, on nous installe dans un amphi théatre pendant que des entreprises partenaires de l'université - un organisateur de voyage et un de week-end surf -nous font leurs pubs, encore une fois à grand renfort de vidéos. Ils insistent sur l'existence d'une réduction pour les étudiants. Ils nous font aussi participer en faisant gagner à l'un des étudiant un voyage en jouant à pile ou face de manière répétitive et en éliminant au fur et à mesure ceux qui ont eu tort.

Et cela n'est que le début car ici, rien n'est gratuit.

 

  • Pour pouvoir s'inscrire dans un club (ou society), ce qui coute en moyenne 5$ par association, il faut au préalable avoir acheté l'access card, qui coute 45$ pour le semestre. Cette carte procure aussi des réductions dans les caféterias du campus, dont les tarifs ne sont pas du tout moins chers qu'à l'extérieur, attention, ce n'est pas le CROUS ici !

 

  • Pour pouvoir faire du sport en profitant des infrastructures du campus (gymnase, piscine, etc) ou même pour faire partie d'un club sportif, il faut d'abord acheter une autre carte de membre: la carte (Sydney Uni Sport and Fitness) au prix de 60$. Or cette carte ne permet pas l'acces illimité aux infrastructures, elle permet juste de pouvoir payer à un abonnement à ces infrastrucutures ou de rejoindre un club sportif. En gros, si vous voulez rejoindre le sailing club, il payer 1) carte Sydeny Uni Sport and Fitness, 2) les frais du sailing club.

Autant dire que je fais bien d'étudier l'économie ici car ils ont l'air d'en connaître un rayon !

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mer.

23

juil.

2014

Bienvenue à l' University of Sydney !

Mon université d'accueil: University of Sydney, (U syd pour les intimes) est la plus veille d'Australie: elle a été fondée en 1850. Elle fait partie du "Group of Eight", l'équivalent d'une Ivy league australiennes, c'est-à-dire des 8 plus prestigieuses universités du pays. Au niveau internationale, elle a été classée 38ème dans le prestigieux QS Rankings en 2013 et 24 en sciences sociale (2012).  Elle est aussi l'université la plus riche du pays. L'Université accueille actuellement environ 50 000 étudiants dont 12 000 étudiants internationaux.

 

Sa devise est "Sidere mens eadem mutato"  ce qui signifie assez enigmatiquement: "Bien que les constellations changent, l'esprit reste le même."

 

Le campus, immense et très agréable, est consituté de bâtiments trés hétéroclites, des plus modernes aux plus ancients. Il a d'ailleurs été classé dans le top 10 des plus beaux campus du monde par le journal britanique le Daily Telegraph. Ci-dessous un petit diaporama pour vous faire découvrir les lieux.

 

 

Et la carte du campus :

 

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