Les transports en commun.

Ma maman m'a souvent dit que la France avait un train de retard pour beaucoup de choses par rapport aux pays anglo-saxons... et bien, s'il y a bien un point où elle avait tort, c'est que Sydney aurait bien besoin d'imiter Paris en matière de transports en commun.

Oubliez vos amis le métro et la carte navigo et apprenez à prendre le bus et à anticiper vos trajets !

• Les trains

Ce qui frappe dans Sydney quand on est (quasi-)parisien, c'est l'abscence de métro. Les trains de Sydney sont plutôt les équivalents de nos RER français. Ils partent tous de Central Station, près du coeur de Sydney, puis ils s'éloignent en direction des banlieues alentour, vers l'Ouest et vers le Sud. Bref, pratique pour une excursion aux Blue Moutains mais sinon, c'est pas la panacée. De plus, les tickets sont très chers, 5$ l'aller/retour pour faire 2 stations, grr..

6) Reconnaitre son arret est une bonne idée. Si vous allez au terminus, tant mieux pour vous, sinon, équarquiller les yeux ! Contrairement aux bus français qui affichent généralement quel est l'arrêt suivant, ici, c'est débrouille-toi ! Le mieux est donc de demander au chauffer, mais encore faut-il que le chauffeur connaisse l'arrêt que vous lui demandez, or certains chauffeurs ne connaissent pas le nom des arrêts par lesquels ils passent ! (Cela m'est arrivé de demander à un chauffeur ignorant.)

7) Vérifiez jusqu'à quelle heure le bus circule pour le trajet du retour. Les australiens ne sont pas particulièrement noctambules, certains bus ne circulent plus après 20h30. 

Malgré tous les défauts que l'on peut trouver aux bus de Sydney, on peut tout de même leur accorder un vrai point positif, ils sont tous (en tout cas, ceux que j'ai vu) accessibles pour les personnes en fauteuil roulant.

• Les tickets

Le cout des transports est très élevé...  Heuresement, si comme moi vous êtes étudiant en échange, vous pouvez acheter des tickets  "concession" c'est-à-dire moitié prix, avec votre carte d'étudiant.

Il existe différents types de tickets, à l'unité, par 10 (Travel Ten), abonnement ou des tickets multiples qui permettent de prendre plusieurs moyens de transport (bus, train et ferry). Pour plus de renseignements, direction le site.

De plus, pour compliquer les choses, les tarifs différent selon le nombre de section que vous traverser quand vous prenez le bus. Or, il est très difficile de savoir le nombre de sections que vous allez traverser...

N.B: Si vous achetez un Travel Ten 1, vos trajets ne doivent pas traversez plus de 2 sections, avec un Travel Ten 2 vous pouvez voyager jusqu'à 5 sections, et un Travel Ten 3 autant de sections que vous vous voulez...

L'abscence de carte navigo est donc désespérante... Mais les australiens ont réalisés qu'il était temps de se moderniser et ils sont en train de mettre en place la carte Opal. Elle ressemble a une carte navigo mais elle n'obéit pas au même principe. Elle est rechargée avec le montant de votre choix puis vous êtes débité du prix du ticket lorsque vous prenez le bus. Le Hic: la carte n'existe pas encore en version étudiant, donc pas de demi tarif avec la carte Opal ! Et certains bus ne sont pas encore équipés pour la carte, on est en pleine transition.

Pourtant, la carte procure 2 avantages intéressants: le dimanche, vous pouvez faire autant  de trajet que vous voulez pour 2,5$ (sachant que c'est globalement le prix d'un aller simple avec un ticket normal) et en semaine, au-delà de 8 trajets dans la semaine, vous ne payez plus.

Conclusion: C'est là qu'on se dit qu'on a beau râler contre la RATP, au fond, on l'adore car elle est bien pratique.